Généalogie : Science qui a pour objets la recherche de l'origine et l'étude de la composition des familles. Dénombrement, par filiation, des ancêtres d'un individu (Dictionnaire Larousse).
Le principe :
Il s’agit de remonter d’enfants en parents le plus loin possible… mais aussi de découvrir qui étaient vos ancêtres.
En France on peut raisonnablement espérer remonter jusqu’à la fin du XVIIe siècle (environ 1650) pour la plupart des branches de son arbre : un jeu de découverte passionnant !
Pour cela, il faut noter dans un arbre généalogique les informations trouvées dans divers documents, des noms, des dates et des lieux d’événements, des professions, des descriptions physiques…
Tous ces éléments vous permettent de reconstituer la vie de vos ancêtres.
Premières recherches :
Avant de rechercher et d’obtenir des résultats sur Internet ou dans les archives en ligne :
- vous êtes né vers 1950 ? Remontez déjà à vos grands-parents ;
- vous êtes né vers 1975 ? Remontez déjà à vos arrière-grands-parents.
Comment faire ?
- Cherchez dans vos papiers de famille (fiche d'état-civil, acte de naissance, livret de famille, livret militaire, contrat de mariage, ...)
- Interrogez votre famille (parents, grands-parents, oncles et tantes, ...) et demandez les dates et lieux précis (naissance, mariage et éventuellement décès), les professions, les prénoms et noms de leurs parents, etc...
- Demandez des actes d’état civil aux mairies (c’est gratuit !) ; attention : il vaut mieux connaître les lieux et dates exacts des événements pour obtenir les actes. Selon les mairies, vous pouvez faire une demande directe par internet (acte de naissance, de mariage ou de décès), ou imprimer un formulaire à envoyer par la Poste.
- Aux Archives départementales (les " A.D. ") : les actes de plus de 100 ans (en moyenne) sont en accès gratuit sur internet avec 97 départements français disponibles. À noter que sans connaissance de la date de l’événement, vous pouvez consulter les " tables décennales ", un répertoire alphabétique de tous les actes enregistrés dans une commune sur une période de 10 ans.
Conseils utiles :
- N’hésitez pas à prendre des cours de paléographie (sciences de écritures manuscrites anciennes). Cela va vous permettre de vous familiariser avec les
types d’écriture. La machine à écrire et l’ordinateur n’existaient pas et c’est mieux d'ouvrir un document et de pouvoir le lire. Renseignez-vous auprès de
vos Archives Départementales, certaines organisent ces cours.
- Si vous en ressentez le besoin, prenez aussi des cours de généalogie, au moins pour avoir du vocabulaire. Savez-vous ce qu’est un implexe ? Faites-vous la différence entre âge déclaré, légal ou nubile ? Sans doute pas exactement.
Numérotation des ancêtres :
Ordre, méthode et organisation ! Souvent, vos ancêtres portaient le même prénom de père en fils, sur plusieurs générations. La méthode la plus courante est la numérotation Sosa-Stradonitz.
La personne dont on part porte le numéro 1.
Son père prend le numéro 2 et sa mère le numéro 3.
Tous les hommes portent un numéro pair, toutes les femmes un numéro impair.
L’épouse a toujours le numéro de son mari + 1.
Le père est toujours le double de son enfant et la moitié de son propre père.
L'âge :
L’âge indiqué peut être très approximatif. Il est toujours exact… à quinze ans près. Y compris pour le XIXe siècle, même si c’est plus rare. Ce n’est donc qu’une piste. Prenez donc toujours une fourchette de dates. Votre ancêtre a 25 ans ? Disons plutôt qu’il en a entre 20 et 30. Il est dit " majeur de 25 ans " ? Il a au moins 25 ans. Autrement dit, il peut en avoir tout aussi bien 40 que 26.
L’orthographe :
Elle ne compte pas. Vous entrez dans une civilisation de l’oral, du verbal, où seules quelques personnes savaient écrire. Ne vous attachez donc pas à la manière dont les noms propres sont écrits. Dites-les, parlez-les !
Un exemple ? Vous cherchez une famille GORSSE dans le sud de la France. Son nom peut aussi s’écrire : GORSE, GOXE, GOTXE, GAUTCHO, GAUCHE. Prononcez-les tous en y mettant un peu d’accent. Vous verrez, il n’y a pas tant de différences entre eux.
Bref, des lettres peuvent apparaître, disparaître en fonction de comment la personne entendait le nom. Et cela peut changer entre deux communes voisines.
Etudiez donc toutes les possibilités dans les tables décennales. Cela arrive aussi au XIXe siècle. N’hésitez pas à aller chercher un dictionnaire de patois (ou plutôt de la langue locale, ils ne connaissaient pas le français pour la plupart). Cela peut vous faire comprendre certains ajouts ou disparitions.
Le choix d’un logiciel :
Le premier des logiciels, c’est le crayon à papier et la gomme.
Ne prenez pas de logiciel de généalogie tant que vous n’êtes pas sûr d’avoir totalement compris comment les ancêtres sont les uns vis-à-vis des autres. Le logiciel, quel qu’il soit, ne le fera pas à votre place.
Vous ne savez lequel choisir ? Essayez les versions d’évaluation ou les comptes gratuits des sites en ligne.
Vous pourrez ainsi voir lequel vous avez le mieux en main, lequel correspond le mieux à ce que vous voulez faire.
Lisez ces quelques pages pour vous aider à découvrir la généalogie :
aperçu rapide de Généanet - conseils d'Ancestry - de la Gazette des ancêtres ou l'article de Ouest-France